Lutter efficacement
contre le harcèlement et le cyberharcèlement à l’école
… tout en garantissant un enseignement de qualité pour tous !
Des apprentissages qui évoluent
Un élève sur cinq en difficulté
Aujourd’hui, un élève sur trois est concerné par le harcèlement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Au-delà de la cour de récréation, de la classe, ou du vestiaire, c’est aussi et de plus en plus après les cours, à distance, via les réseaux sociaux que le harcèlement continue. La prise en charge du harcèlement et du cyberharcèlement à l’école se révèle bien souvent être une véritable gageure.
Le harcèlement à l’école peut engendrer des difficultés scolaires. Celles-ci sont causées par l’absentéisme et parfois le décrochage. Le harcèlement a aussi un impact négatif sur la santé. Les victimes peuvent souffrir de dépression, d’angoisse, de troubles du sommeil ou du métabolisme. Parfois des troubles du comportement sont constatés.
Sur le long terme, le harcèlement peut nuire à l’épanouissement personnel. Les victimes ont des difficultés à se sociabiliser. Elles peuvent être violentes envers elles-mêmes et envers les autres. Dans les cas les plus graves, des suicides sont constatés.
Pour lutter efficacement contre le harcèlement et le cyberharcèlement à l’école, DéFI considère que plusieurs stratégies peuvent être mobilisées:
- Éduquer à l’empathie et au respect de l’autre par le biais d’activités ludiques afin de favoriser l’apprentissage de la vie en société et de lutter contre la violence scolaire. En effet, il est avéré que les élèves ayant des difficultés à reconnaître leurs émotions et à les exprimer risquent plus que d’autres de se faire violenter. De même, ceux qui ont du mal à reconnaître les émotions des autres et à se mettre à leur place se rendent plus souvent auteurs d’actes de malveillance ou d’intimidation.
- Prévenir le harcèlement scolaire en intégrant « L’Heure de Vie de Classe » (HVC) à l’emploi du temps des élèves, à l’instar de ce qui est pratiqué en France. Ces heures de vie de classe viseront à permettre un dialogue permanent entre les élèves de la classe, entre les élèves et les enseignants ou d’autres membres de la communauté scolaire, sur toute question liée à la vie de la classe, à la vie scolaire ou tout autre sujet intéressant les élèves. Elles seront inscrites à l’emploi du temps de tous les élèves, organisées sous la responsabilité du professeur principal avec la collaboration d’un agent du CPMS.
- Sensibiliser les jeunes en systématisant l’organisation régulière de rencontres et de débats sur le harcèlement et le cyberharcèlement dans les écoles.
- Donner aux jeunes victimes les moyens de trouver les ressources pour se défendre elles-mêmes. Par exemple, en les aidant à développer leur sens de la répartie ou en travaillant sur leur confiance en eux.
- Développer un dispositif en tant qu’établissement scolaire choisissant de lutter contre le harcèlement en développant des espaces de parole, en communiquant auprès des élèves et des parents, en impliquant les jeunes dans un projet de médiation par les pairs, … .
- Introduire au sein des programmes de cours déjà existants une éducation aux nouveaux médias, dès le primaire jusqu’à la fin de l’enseignement obligatoire, afin de sensibiliser les élèves au danger du cyberharcèlement et, au-delà, à la problématique de la cybersécurité.
- Ajouter un paragraphe à propos de l’éducation au respect envers les animaux dans les référentiels du Tronc commun. Il a été prouvé que l’éducation au respect envers les animaux ainsi que l’identification des besoins physiologiques et affectifs des animaux a une incontestable incidence sur le développement de l’empathie des élèves, surtout des plus jeunes.
- Créer une « journée nationale de lutte contre le cyberharcèlement » afin de conscientiser tous les acteurs mais principalement les élèves et les enseignants à un jour fixe de l’année. Cela prendrait la forme d’une journée de mobilisation au niveau national. Il serait demandé aux médias d’en faire l’écho durant la journée et d’y consacrer une petite partie de leur programmation ou espace de publication. Les écoles seraient libres d’organiser des animations et activités en rapport avec ce thème.
Concrètement
Pour lutter efficacement contre le harcèlement et le cyberharcèlement à l’école, DéFI s’engage à…