Développer un plan économique
commun à la Wallonie et Bruxelles
… et rassembler l’entreprise et la société
Pour une réindustrialisation réfléchie
DéFI considère que ces actions doivent s'inscrire dans un plan plus large, commun à la Wallonie et Bruxelles, avec un socle de politiques concertées, voire conjointes, en déployant une réindustrialisation réfléchie, reposant sur des pôles d'excellence régionaux, une approche stratégique des chaînes de valeurs et une main d'oeuvre qualifiée, un réseau d'enseignement et de formation de qualité.
Découvrez l'ensemble de nos engagements pour libérer l'esprit d'entreprendre dans la brochure ci-dessous.
Retrouver la prospérité
DéFI entend donc promouvoir la création d’un plan commun de développement économique pour les deux Régions afin de favoriser les masses critiques et de faire face plus particulièrement à la diminution progressive des transferts inter-régionaux, lesquels rendent indispensables d’unir les forces respectives de nos deux Régions pour retrouver de la prospérité.
Le contexte politique et économique implique en effet l’urgence de mettre en place un plan de développement économique commun qui puisse fédérer les synergies nos deux Régions , la Wallonie et Bruxelles, et ce pour au moins quatre raisons essentielles :
- une crise sanitaire d’une ampleur inédite qui a engendré une crise économique sans précédent avec pour conséquence une chute du PIB de 6,3% en 2020.
- les inondations catastrophiques de juillet 2021 qui ont en tout cas suspendu les plans de relance
- l’urgence climatique pour laquelle la Commission européenne exige une réduction des émissions de CO2 de 55% à l’horizon 2030.
- une baisse significative des transferts Nord-Sud, conséquence de la Sixième Réforme de l’Etat . En 10 ans, une perte de 620 millions€ sur un budget de 15 milliards. de manière progressive (-10% en année 1, -20% en année 2)
A Bruxelles
La Région bruxelloise est caractérisée simultanément par un chômage important et par un dynamisme économique fort.
Elle constitue un pôle de développement économique incontournable et attire en grand nombre des activités du tertiaire supérieur, à la recherche de travailleurs hautement qualifiés et des activités de sous-traitance.
Dans le même temps, alors que la Région bruxelloise concentre de plus en plus de postes hautement qualifiés, une frange importante de la population bruxelloise est caractérisée par de faibles niveaux de qualification.
En Wallonie
De son côté, la Wallonie est également caractérisée par un chômage important, par un esprit d’entreprendre certes inférieur à la Flandre, par une bureaucratie encore massive mais dispose de nombreux autres atouts : des entrepreneurs ambitieux, une main-d’œuvre de qualité, un réseau de voies de communication parmi les plus denses au monde, des universités et des centres de recherche réputés, des pôles de compétitivité ou encore un cadre propice à l’exportation et à l’accueil des investisseurs.
Le premier atout de la Wallonie, c’est Bruxelles, ville internationale et européenne, et le premier atout de Bruxelles, c’est la Wallonie, son territoire encore peu densifié, son réseau de transports et sa situation géographique. C’est par cette complémentarité que Bruxelles et la Wallonie gagneront ensemble.
Les deux Régions doivent veiller à coordonner leurs politiques fiscales pour éviter toute forme de concurrence et s’employer à développer une politique d’attractivité commune pour favoriser les investissements étrangers. Elles doivent définir les filières d’investissements prioritaires et rassembleront les moyens budgétaires pour atteindre des masses critiques, suffisantes au financement de projets d’envergure ayant des retombées pour les deux Régions.
En effet, toutes les filières économiques, porteuses de développement futur et créatrices d’emplois, sont présentes dans les deux Régions.
Ainsi, de l’aéronautique à la biotechnologie, des industries chimiques et pharmaceutiques aux entreprises culturelles, dans la logistique, l’agroalimentaire ou l’aérospatial, la Wallonie et Bruxelles ont intérêt à travailler ensemble plutôt qu’à s’ignorer car elles constituent un bassin d’emplois commun.
Concrètement
DéFI s’engage à développer un plan économique commun à la Wallonie et Bruxelles, dont les axes seront :