DéFI maintient que la
réforme des rythmes scolaires
aurait dû être reportée
– LE 17 AVRIL 2023 –
Du premier débat relatif au changement des rythmes scolaires à aujourd’hui, DéFI a toujours soutenu l’idée de reporter cette réforme d’une année. En effet, cela aurait permis de ne pas impacter négativement l’immersion linguistique ainsi que les secteurs du sport, de la jeunesse et de la culture. À présent, DéFI demande au gouvernement et aux partis de la majorité d’assumer leurs responsabilités et de corriger le tir tout en gardant pour objectif principal le bien-être de tous les enfants.
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Publié le 17.04.2023
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Cette réforme se doit de prendre en compte différents facteurs tels que le bien-être des familles, des enseignants et le développement optimal de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Il y a un an, lors du débat relatif au changement des rythmes scolaires au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, DéFI défendait déjà l’idée de reporter le système dit du 7-2 ( 7 semaines consécutives de cours, suivies par deux semaines de congés avec un nombre de 180 jours scolaires ). En effet, le parti amarante estimait que cette réforme était prématurée et serait lourde de conséquences pour de nombreux secteurs, mais également pour l’immersion.
Lors de ce débat, DéFI a pointé plusieurs éléments en faveur du report de cette réforme :
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- D’autres sujets sont prioritaires dans leur mise en œuvre comme l’accompagnement personnalisé, le tronc commun dès la maternelle et la réforme du qualifiant ;
- Le monde de l’enseignement s’est vu totalement bouleversé pendant ces deux années de crises. Par conséquent, il est indispensable de les laisser souffler et de leur laisser un temps d’adaptation avant la mise en œuvre effective du changement des rythmes scolaires ;
- Ce changement de rythme n’est pas sans conséquences pour l’immersion qui va s’en voir freinée et impactée négativement au vu du manque d’alignement des congés avec la Communauté flamande. Or, l’immersion est un sujet auquel DéFI accorde beaucoup d’importance et qui mérite un développement plus important en Fédération Wallonie-Bruxelles ;
- Les différents secteurs du sport, de la jeunesse et de la culture seront fort impactés dans l’organisation des stages scolaires par exemple ;
- Compte tenu du manque d’alignement avec l’enseignement supérieur et les autres communautés, les familles vivant en périphérie seront considérablement impactés par ce système.
Pour DéFI, il était essentiel que l’application de la réforme du changement des rythmes scolaires soit reportée pour ne pas ajouter de surcharge supplémentaire sur le corps enseignant, pour tendre vers une harmonisation avec les autres communautés et pour que son implémentation soit réalisée en concertation avec les différents secteurs impactés. En outre, ce changement devait prendre en compte différents facteurs tels que le bien-être des familles et des enseignants ainsi que le développement optimal de notre enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Un an plus tard : un bilan lourd de conséquences pour de nombreux secteurs, familles et enfants.
Lors d’une récente discussion sur une proposition de décret portant diverses dispositions complémentaires à cette réforme, DéFI a rappelé sa position initiale et a demandé au gouvernement et aux partis de la majorité d’assumer leurs responsabilités tout en gardant le bien-être de tous les enfants comme objectif principal. Toutefois, DéFI était rassuré d’entendre qu’à la suite des réactions des acteurs de terrain et de leurs difficultés rencontrées, la majorité (PS-MR-ECOLO) avait l’intention de corriger le tir en prenant ses responsabilités en main.
À l’avenir, il conviendra de se pencher, en concertation avec les acteurs de terrain, sur la réforme des rythmes journaliers qui est indispensable pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves. En outre, inclure dans le temps scolaire des activités culturelles, sportives ou citoyennes permettrait de diminuer les inégalités à l’école. Finalement, il est primordial de donner la priorité à des sujets tels que la lutte contre le décrochage scolaire, les mesures pour lutter contre la pénurie d’enseignants ainsi que l’accompagnement personnalisé des élèves dans le parcours scolaire.
Pour DéFI, reporter ne signifiait pas renoncer. Une clause de rendez-vous aurait pu être prévue. À présent, le gouvernement et les partis de la majorité doivent en assumer les responsabilités et garder pour objectif principal le bien-être de tous les enfants.
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